Avant-première Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées

Le troisième volet du Hobbit : La Bataille des Cinq Armées a été projeté jeudi soir en avant-première, dans la légendaire salle du Grand Rex à Paris. Cet événement fut marqué par la présence sur place de son réalisateur Peter Jackson ainsi que des acteurs principaux Martin Freeman (Bilbo) et Richard Armitage (Thorin). En tant que fan incontesté des adaptations de Peter Jackson de l’univers du Seigneur des Anneaux au cinéma, c’était l’occasion rêvée pour participer à cette avant-première. Cet événement fut une première pour moi, c’était très éprouvant mais c’est une expérience à vivre absolument !

Le tapis rouge

Le tapis rouge est l’unique opportunité pour les spectateurs de rencontrer l’équipe du film, échanger quelques mots avec eux et décrocher un autographe. Autant dire que « Faire le tapis » est très éprouvant, puisqu’il est ouvert à tous gratuitement, du moins au Grand Rex. Il faut arriver très tôt pour avoir la chance d’être placé juste derrière les barrières et se battre pour garder sa place. L’attente peut paraitre longue mais le temps passe finalement assez vite car entre fans, la source de sujets de discussion est intarissable et les occasions de rigoler sont nombreuses.

Nous sommes arrivés au tapis rouge 4 heures avant la séance et nous avons pu nous placer au 2e rang au terme d’une partie de Tetris humain durant laquelle nous nous sommes emboîtés joyeusement les uns dans les autres (hum) pour nous rapprocher au mieux de la barrière. En fait, la bataille des Cinq Armées a commencé dès le tapis rouge. Un balrog irrespectueux a tenté de s’incruster en force avant de se faire magnifiquement rembarrer la queue entre les pattes par la horde de fans dont certains attendaient depuis 6h du matin. Mis à part ce petit incident et une position inconfortable, l’ambiance était excellente et nous avons passé un très bon moment.

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Puis le moment tant attendu est venu. La rue fut barrée pour laisser place à de grosses berlines aux vitres teintées. Richard Armitage fut le premier à honorer le tapis rouge (qui d’ailleurs était de couleur noire). Martin Freeman a suivi quelques minutes après, suivi de Monsieur Peter Jackson, avec qui j’ai eu l’immense honneur d’échanger quelques mots. Tout s’est passé très vite, non pas que les membres de l’équipe n’étaient pas enthousiastes de rencontrer les fans, bien au contraire, mais à cause des agents de sécurité de la Warner qui ont été exécrables, autant envers les fans que l’équipe du film. J’ai vu Martin Freeman se faire littéralement pousser par un agent à coup de « Hurry up » alors qu’il s’apprêtait à se prendre en photo avec une fan. M. Freeman n’a pas eu d’autre choix que de continuer en s’excusant d’un air dépité. Certains fans se sont fait repousser violemment à coup de bras, ce n’est pas vraiment le genre d’expérience qu’ils espéraient. On est bien loin de l’ambiance de l’avant-première de Londres où l’équipe du film a pu prendre son temps avec le public.

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La présentation du film

Nous avions pris 2 places balcon, à 20 € chacune. Certains trouveront que ça fait cher la place de ciné mais ils se trompent. En arrivant en salle, nous avons eu la surprise de découvrir sur notre siège un goodie-bag garni d’une bouteille de soda, un paquet de chips et de M&M’s ainsi que d’un t-shirt collector. C’est en entrant en salle que nous avons appris que le tapis rouge était retransmis en direct sur l’écran de la scène, « On vous a vu avec Peter Jackson » nous disent nos amis. La classe.

L’interview avant le film fut l’occasion d’en savoir plus sur Peter Jackson et les deux acteurs. Par exemple, c’est dans cette même salle du Grand Rex que Peter Jackson a présenté son tout premier long métrage Bad Taste en 1988. Il nous a également révélé le secret pour faire de bons films, du moins ce qu’il pense être la bonne façon d’en faire. À chaque étape de la réalisation du film, Peter Jackson recueille les avis de son équipe et de ses acteurs. Si une idée semble intéressante, l’équipe en discute et décide de l’exploiter dans le film ou non. Ainsi, ce n’est pas un seul homme qui décide de la tournure que prend le film mais bien tous ceux qui participent à sa création.

Le film

Pour cette avant-première, Peter Jackson a décidé que le film serait projeté en HFR à 48 images/seconde, mais sans 3D relief. La raison de ce choix est d’offrir les meilleures conditions possibles pour le spectateur. Le film étant projeté sur l’écran de la scène, de taille assez modeste et assez éloigné du balcon, l’effet 3D n’aurait pas été saisissant. Ça ne valait pas le coût de supporter pendant 2h30 des lunettes inconfortables et de mauvaise qualité (quand elles ne sont pas sales ou rayées).

Le film en lui-même est tout simplement épique ! Il y a de la baston quasiment non stop et le HFR apporte un vrai plus dans la fluidité des mouvements, même si parfois avec les images de synthèse, ça en fait un peu trop et offre un rendu plus proche d’un jeu vidéo que d’un film. Mon seul regret est que la partie de l’histoire introduisant Sauron ainsi que les éléments de la trilogie suivante du Seigneur des Anneaux n’ait pas été développée davantage.

Si vous avez vu les deux précédents volets, je ne peux que vous recommander d’aller voir cet épilogue. Et pour les plus aguerris, certaines salles organisent des marathons en projetant les 3 films à la suite.

Voici le reportage réalisé par l’équipe de TF1 présente sur place (à 31:06) :

Et la bande-annonce du film :

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