Ce week-end, nous sommes partis faire une petite escapade au Nord, jusqu’à Mons, au cœur du royaume de la bière pour nous imprégner de l’ambiance de la cinquième édition du festival Trolls et Légendes.
Le festival ayant lieu tous tous les 2 ans, il fêtait ainsi son 10e anniversaire.
Outre les incontournables échoppes d’artisanat, de saucisson, sa horde de personnes déguisées costumées, le salon était l’occasion de rencontrer de nombreux artistes et auteurs d’œuvres d’héroic fantasy tout en remplissant nos cornes de Cuvée des Trolls !
La partie jeux a rencontré également un grand succès, que ce soit pour tester un dernier jeu de rôle en date ou simplement squatter une table et enchaîner des parties de Cthulhu Dice avec ceux qui passaient par là.
Mais les moments les plus intenses, qui de mon point de vue étaient à ne rater sous aucun prétexte, étaient bien sûr les concerts !
Pas moins de 11 groupes se sont succédés durant les 3 soirs de concert. Je ne vais pas livrer mes impressions sur l’ensemble des performances sinon je vais passer la nuit à écrire cet article mais je vais vous faire part de ceux qui m’ont le plus marqué.
La Horde, une découverte pour moi. Ce groupe belge complètement déjanté jongle entre reprises, parodies et compositions originales. Le groupe a invité de nombreuses personnes comme Ghislain et Lili du Naheulband ou encore Florian des Compagnons du Gras Jambon (à en croire ce dernier, il essaierait de les faire venir en France \o/). Là où la soirée est vraiment partie en couille, c’est lorsqu’ils se sont tous mis à danser et chanter Freed from desire, my anus is purified, oui, une parodie du tube dance des années 90.
Le Naheulband, égal à lui-même. Encore plus énorme et toujours aussi débile. La malédiction du poulet gonflable géant a infesté tout le festival, à tel point que le public continuait scander des Poulet, poulet, piou piou piou à tout moment, pour absolument aucune raison… oui, même pendant le concert d’Eluveitie.
D’ailleurs, pas de surprise avec Eluveitie, la tête d’affiche folk-metal du festival. Ils ont juste tout déchiré. Big up aux vigiles du service de sécurité qui ont parfaitement réussi le stress test de Chrigel en gérant les combos pogo-slam-wall of death tout en gardant leur bonne humeur !
Tanzwut, formé par Teufel, un ancien membre de Corvus Corvax reconnaissable à sa coiffure diabolique est un groupe de metal allemand qui mélange subtilement les sonorités modernes des synthés avec les instruments traditionnels comme la cornemuse ou tout simplement bizarres. Avez-vous déjà vu des trompettes marines tunées avec des LED ? Maintenant oui. Leur show est très visuel avec des décors, des effets spéciaux et des costumes très aboutis. Teufel, le chanteur est ultra charismatique et interagit beaucoup avec le public. Un vrai régal !
Corvus Corvax est un véritable char d’assaut. Avec 3 percussionnistes, 4 cornemuses, une vielle à roue géante, des cornes alpines ils sont parvenus à mettre une ambiance qui n’a rien à envier aux plus grands concerts de metal. Et je ne dis pas ça parce qu’ils ont payé leur coup aux spectateurs des premiers rangs en versant de l’hypocras à travers un bourdon de cornemuse.
Bref, pas grand chose à redire sur ce salon, l’organisation était bonne, même si quelques détails méritent d’être améliorés (signalétique, efficacité du système de jetons discutable). Tout porte à croire que la prochaine édition sera encore plus énorme !